Thursday, July 14, 2005

Um Kulthoum

"Um Kulthoum" is the latest biography about the Arab Diva, “Assit”, written by Ratiba El-Hifni, an academic and music historian. According to this review by Al-Jadid Magazine, El-Hifni is breaking the trend of previous works (books, dramas, etc.) which were (rightly) praising the Arab legend but lacking any criticism. I find this a positive move. Whatever the admiration and reverence that we might have towards Um Kulthoum (and I’m a big fan of her music!), she was only a human being, a detail that, as the conclusion of the review states, might make her voice even more powerful and touching.

Monday, July 04, 2005

« Les islamistes marocains, le défi à la monarchie » de Malika Zeghal

La montée en puissance du PJD, l’entrée en scène politique d’un nouveau parti islamique, Al Badil Al-Hadari, la déclaration républicaine de Nadia Yassine, etc., voilà qui rend le récent livre « Les islamistes marocains, le défi à la monarchie » de Malika Zeghal, on ne peut plus d’actualité (lire sur ce lien la présentation du livre par l’éditeur ainsi que la biographie de l’auteur). L’étude menée par Zeghal semble bien sérieuse, à en juger par cette note des Editions le Fennec :

« Ce livre se fonde sur un travail de terrain effectué entre 1999 et 2003 : au cours de plusieurs séjours à Rabat, Fès et Casablanca, j’ai rencontré des oulémas, des étudiants des universités de la Qarawiyyine et de Dar al-Hadith, des responsables du système d’enseignement d’Etat religieux, primaire et secondaire, qu’on appelle au Maroc l’enseignement « originel », des représentants d’associations ou de partis islamistes et des observateurs de la vie politique marocaine, qui m’ont accordé de nombreux entretiens. » C’est dire la minutie avec laquelle Malika Zeghal a entrepris cette étude qui pose, de manière très précise, la question des relations entre islam, pouvoir et démocratie. Depuis les années 1990, l’islam politique occupe une place primordiale sur la scène publique marocaine. Les islamistes, par leurs revendications et, pour certains, leur soif de participation politique, ont lancé à la monarchie un véritable défi, s’adressant directement au pouvoir, parfois dans le conflit, parfois dans le dialogue.